Le Royaume-Uni ouvre samedi une nouvelle page hors de l’Union européenne, après 47 ans de vie commune.
Devant le Parlement à Londres, on s’est embrassé et on a chanté « God Save the Queen » pour célébrer le départ, voulu par 52 % des Britanniques depuis 2016.
D’autres, comme à Edimbourg, ont veillé au contraire à la lumière des bougies pour pleurer la séparation, avec le rêve de retrouver un jour le giron européen dans une Ecosse indépendante.
L’UE a perdu pour la première fois un Etat membre – et 66 millions d’habitants.
Dès lundi, le Premier ministre Boris Johnson doit présenter ses projets d’avenir, tandis que le négociateur européen Michel Barnier détaillera ses priorités pour la nouvelle phase de discussions qui s’ouvre avec Londres.
M. Johnson a déjà promis vendredi soir un « succès retentissant », « quels que soient les obstacles ».
« La chose la plus importante à dire ce soir, c’est que ce n’est pas la fin, mais le début, le moment où l’aube pointe et le rideau se lève sur un nouvel acte », a-t-il déclaré.
Pas de grand changement concret dans l’immédiat. Le Royaume-Uni continuera d’appliquer les règles européennes jusqu’au 31 décembre.
Le président français Emmanuel Macron a de son côté souligné que « vous quittez l’Union européenne mais vous ne quittez pas l’Europe. Vous ne vous séparez ni de la France, ni de l’amitié de son peuple. La Manche n’a jamais réussi à éloigner nos destins, le Brexit n’y parviendra pas davantage ».