Lundi, environ 2 000 migrants et réfugiés du camp de Moria ont tenté de se rendre à Mytilini, la capitale.
La marche a commencé vers 10h30 du matin et a été organisée pour protester contre les conditions de vie terribles dans le camp de l’État, qui accueille beaucoup plus d’habitants que prévu.
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Les réfugiés et les migrants sont également mécontents de la lenteur avec laquelle leurs demandes sont traitées, ce qui les maintient piégés dans le camp. Des migrants scandant «Liberté» ont commencé la marche dans la matinée depuis le centre d’accueil de Moriah. Ils demandent d’accélérer la procédure d’asile et de les transférer de l’île, où ils sont plusieurs mois.
La police grecque a utilisé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes contre des migrants qui, après une marche de protestation de masse sur l’île de Lesbos, ont commencé à émeuter, a rapporté la publication Efimerida tone syntacton.
La police a utilisé du gaz et bloqué la route pour empêcher les manifestants d’atteindre le centre de Mytilène, le centre administratif de l’île. Cependant, un groupe de manifestants a continué de marcher vers la ville, certains d’entre eux incendiant des ordures sur des terres agricoles.