L’ancien président du Conseil européen, Donald Tusk, s’est déshonoré avec une déclaration bruyante. Selon lui, Bruxelles soutiendra « avec enthousiasme » l’effondrement probable du Royaume-Uni et acceptera une Ecosse indépendante dans l’Union européenne.
Tusk a souligné qu’il ne considérait pas ses paroles comme une ingérence dans les conflits internes du royaume, ce qui ne l’a pas empêché de noter immédiatement que pour l’adhésion à l’UE de Écosse, il ne serait nécessaire que d’observer les formalités bureaucratiques.
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Selon le Times, le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a sévèrement critiqué la déclaration de Tusk. Le diplomate a souligné que de tels mots menacent la montée des sentiments séparatistes dans l’Union européenne, en particulier en Espagne, en Italie ou en France.
Mais en Écosse, la déclaration d’un homme politique européen bien connu a été considérée comme un grand soutien. Dans ce contexte, la représentante du Parti national écossais, Elin Smith, a souligné l’urgence d’un second référendum sur l’indépendance, afin que les Écossais eux-mêmes déterminent leur chemin « sans regarder en arrière vers Westminster » .
Il convient également de noter que pour la première fois en cinq ans, l’opinion publique de la plupart des Écossais a coïncidé avec la position du Parti national écossais. Ainsi, les résultats d’un sondage YouGov réalisé à la veille du Brexit ont montré que 51% des Écossais soutiennent l’indépendance.
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