Un gendarme a été agressé à l’arme blanche par un militaire de 19 ans lundi dans l’est de la France, a indiqué la justice française, n’excluant pas un acte terroriste.
L’attaque a été commise en plein milieu d’après-midi contre une gendarmerie à Dieuze, une localité de 3 000 habitants, par le jeune militaire armé d’un couteau.
Elle avait été précédée d’un appel reçu par la gendarmerie avertissant d’un acte de ce type, et dont l’auteur se revendiquait du groupe Etat islamique, selon le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri.
« Il faut mettre en rapport les faits avec un appel reçu par le centre opérationnel de la gendarmerie peu avant dans lequel un individu a déclaré qu’il était militaire, qu’il allait y avoir un carnage à Dieuze et qu’il se revendiquait de l’Etat islamique », a déclaré le magistrat devant la presse.
Le Parquet national antiterroriste de Paris doit désormais dire s’il se « saisit ou pas » de cette affaire, a-t-il poursuivi.
L’assaillant, a-t-il rappelé, a fait « face à un militaire de la gendarmerie qui a été dans l’obligation de faire usage de son arme de service », tirant « à deux reprises ». Transporté à l’hôpital de Metz, le jeune militaire qui s’était « engagé dans l’armée début décembre » a été opéré.
Le gendarme, auteur des coups de feu, a « pour sa part été légèrement blessé au bras par l’arme blanche et hospitalisé », toujours selon le procureur.
Comment le coronavirus de Wuhan peut contaminer l’économie