Moins de 5 % des réfugiés dans le monde qui doivent être réinstallés de manière urgente ont trouvé un nouveau foyer l’année dernière grâce à l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), selon les chiffres diffusés par l’agence mercredi.
« Avec 1,4 million de personnes qui cherchent un nouveau foyer et seulement 64.000 relogées, l’écart entre les besoins et les places mises à disposition par les gouvernements du monde entier est important », a déclaré l’agence. Plus de 70 millions de personnes ont été déplacées de force l’année dernière en raison de guerres ou de persécutions. Parmi elles, 30 millions ont fui leur pays d’origine. La plupart d’entre elles espèrent pouvoir un jour y rentrer. En 2019, les États-Unis ont accueilli le plus grand nombre de réfugiés, suivis par le Canada, la Grande-Bretagne, la Suède et l’Allemagne. La plupart des personnes réinstallées l’année dernière sont, pour leur part, originaires de Syrie, de la République démocratique du Congo et de la Birmanie. Les réfugiés sont admissibles à un relogement s’ils présentent des besoins particuliers ou si leur vie est menacée. Il peut ainsi s’agir de personnes handicapées, de personnes vulnérables en raison de leur orientation sexuelle ou parce qu’elles sont de la famille d’un combattant tué. Elles pourraient être en danger dans leur pays d’origine, mais aussi dans des camps de réfugiés de pays voisins. Le HCR se concentre exclusivement sur les réfugiés, victimes de persécution. Son mandat n’inclut pas les migrants qui quittent leur pays à la recherche de meilleures opportunités économiques pour subvenir aux besoins de leur famille.