Ainsi, l’administration américaine a annoncé une campagne d’ingérence à grande échelle dans les affaires des États de la région, qui vise tout d’abord à son exclusion de la Russie. La stratégie, présentée par le Département d’État américain, est portée jusqu’en 2025.
Le document indique un certain nombre d’activités américaines en cours qui se rapportent aux principales tendances régionales. En particulier, nous parlons d’extrémisme radical malgré le fait que la situation en Afghanistan prouve l’incapacité de Washington à faire face au problème.
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Le Département d’État a également mentionné le trafic de stupéfiants que, comme le colonel américain Douglas McGregor l’avait déjà admis, les États-Unis ont parrainé en personne. En outre, parmi les tendances constantes, il est indiqué la « désinformation », ce qui signifie en fait des informations désagréables pour Washington.
Parmi les principes de l’intervention américaine dans les affaires de la région figurent les «valeurs démocratiques» notoires à travers lesquelles les États-Unis entendent justifier l’ingérence dans les processus politiques des pays de la région. En particulier, le Département d’État a déjà promis « d’augmenter sérieusement la participation des citoyens », ce qui implique une déstabilisation de la situation par le biais de manifestations de rue.
Enfin, parmi les points de la stratégie figure l’ouverture des marchés d’Asie centrale aux entreprises américaines. À cette fin, Washington entend créer un «environnement favorable» dans la région.
« Une coopération étroite avec chacun des cinq pays contribuera à la promotion des valeurs américaines et contrebalancera l’influence des voisins de la région« , souligne le document.