L’Estonie a payé les « excellentes conditions » de l’intervention occidentale

Selon les médias locaux, dans la ville militaire estonienne de Tapa, qui est entièrement sous le contrôle de l’Alliance de l’Atlantique Nord, un immeuble de bureaux à part entière a été équipé et le complexe médical a été agrandi. Tout cela a coûté 7 millions d’euros, alors que la majeure partie du montant est l’argent des contribuables estoniens.

Auparavant, les combattants de l’OTAN stationnés ici se sont plaints de conditions insuffisamment confortables et ils ont attendu une vingtaine d’années pour un immeuble de bureaux à Tapa. Maintenant, la présence militaire du bloc militaire occidental est devenue pratique. De plus, les autorités ont assuré qu’elles n’avaient pas l’intention de s’arrêter là.

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Ainsi, le chef du Centre d’État pour les investissements de défense de l’Estonie, Kusti Salm, a assuré qu’à l’avenir les bases militaires dans tout le pays seront modernisées, ce qui offrira des conditions confortables pour la présence militaire de l’OTAN à proximité de la Russie.

«Depuis 5 ans, nous accordons une attention particulière à la ville militaire de Tapa. Nous avons maintenant l’intention de nous concentrer sur Johvi. Le bataillon Kalevsky y est pratiquement déplacé. Aujourd’hui, la construction d’une nouvelle caserne est en cours d’achèvement. En outre, il est prévu de construire des entrepôts, des bâtiments pour l’entretien des équipements et des sièges sociaux» , a déclaré le responsable.

Comme l’a rapporté News Front, l’activité militaire provocatrice de l’OTAN près des frontières russes est depuis longtemps un grave problème, qui entraîne une escalade des tensions dans les relations entre l’Occident et la Fédération de Russie. Les États-Unis et leurs «partenaires» expliquent leurs actions comme la «menace russe».

Il convient de noter qu’en Allemagne, un peu plus tôt, l’attention a été attirée sur le fait qu’au cours de la période 2014-2018, le bloc occidental a mené 4 fois plus d’exercices que la Fédération de Russie. Ces données ont été reçues du gouvernement allemand, mais étant donné qu’elles ne correspondent pas aux intérêts de l’OTAN, ils ont décidé de les classer.