La région belge de Wallonie ne vendra plus d’armes ou d’équipements militaires à l’armée de l’air saoudienne en raison du conflit en cours au Yémen, a indiqué jeudi 6 février son exécutif, confirmant une information du quotidien L’Echo.
Depuis 2015, la guerre au Yémen, où Ryad combat des forces rebelles, a tué, d’après diverses organisations humanitaires, des dizaines de milliers de personnes, essentiellement des civils.
En ayant à l’esprit le drame yéménite, le ministre-président (Elio Di Rupo – réd.) a refusé l’octroi de licences pour l’armée de l’air saoudienne qui joue un rôle actif dans le conflit
, écrit le cabinet d’Elio Di Rupo, dans un communiqué. Par ailleurs, le ministre-président refuse tout octroi de licences vers le ministère de la Défense saoudien
, ajoute-t-il.
En revanche, les Gardes royale et nationale du royaume saoudien continueront à bénéficier de livraisons. Ces armes sont strictement destinées à protéger les membres de la famille royale (la garde royale) et des sites religieux emblématiques ou à protéger le pays (la garde nationale) à l’intérieur des frontières saoudiennes. Elles n’ont pas pour finalité d’être utilisées au Yémen
, argumente la région francophone.