La jeune Mila qui a critiqué l’islam n’a pas eu de soutien des associations féministes, qui ont «brillé par leur silence» dans ce cas particulier, estime dans sa tribune Éric Zemmour, qui s’en prend à l’absence de réactions de la part des militantes en faveur de la cause des femmes.
«Cette jeune fille ne mérite sans doute pas cet excès d’honneur ou d’indignité. Elle n’est qu’une adolescente de son époque», dans sa chronique parue dans les pages du Figaro, Éric Zemmour a abordé le sujet de Mila, cette lycéenne de 16 ans qui a été menacée de mort et déscolarisée suite à ses propos très critiques sur l’islam lors d’un direct sur Instagram.
En dénonçant l’inaction des associations féministes, l’essayiste a mis en avant leur «réaction à chaud» en ce qui concerne «la défense des femmes éternelles victimes» dans les autres affaires, en soulignant que l’affaire Mila a par contre manqué d’attention de leur part et que dans ce cas particulier elles ont «brillé par leur silence».
«Les autres, les professionnelles du féminisme médiatique, de la réaction à chaud, de la défense des femmes éternelles victimes et, surtout, de toutes les orientations LGBT (la jeune Mila affiche un lesbianisme décomplexé), toutes les Clémentine Autain et toutes les Caroline De Haas, toutes les contemptrices de la violence patriarcale ont brillé par leur silence», déplore Éric Zemmour.
Il estime dans cette même publication que pour les féministes «nouvelle vague» le patriarcat honni est seulement celui «du mâle blanc occidental de culture chrétienne».
«En revanche, elles ont la plus grande mansuétude pour le patriarcat arabo-musulman», souligne celui qui comparaîtra devant la justice en mai en raison de son discours sur l’immigration et l’islam retransmis sur LCI.
Menacée de mort à de très nombreuses reprises à la suite de ses propos très critiques sur l’islam lors d’un direct sur Instagram, une lycéenne de 16 ans appelée Mila et sa famille sont protégées par la police.
La jeune fille a été déscolarisée en raison des menaces qui pèsent sur sa personne. Mila a assuré par la suite sur TMC ne «pas regretter» ses propos, revendiquant son «droit au blasphème».
Dans la foulée, était né sur Twitter le hashtag #JesuisMila, et son corollaire #JesuispasMila.