Environ 60 personnes de plus parmi les passagers et personnels à bord du paquebot Diamond Princess au large de Yokohama (près de Tokyo) ont été testées positives au nouveau coronavirus d’origine chinoise, ont indiqué lundi les médias japonais.
Ce nombre supplémentaire porte aux alentours de 130 le total d’individus contaminés sur ce navire de croisière désormais en quarantaine.
Ce somptueux bâtiment était arrivé il y a une semaine au port de Yokohama, au sud-ouest de Tokyo, transportant quelque 3.700 passagers et membres d’équipage.
Avant que ne soient connus les soixante nouveaux cas, une centaine des passagers et membres d’équipage avaient déjà été hospitalisés, les quelque 3.600 autres, essentiellement des personnes âgées de diverses nationalités, étant toujours en quarantaine à bord. Cette période de mise à l’écart pourrait durer jusqu’au 19 février.
Les tests avaient été initialement limités aux personnes présentant des symptômes ou étant entrées en contact avec un passager débarqué précédemment à Hong Kong et qui s’était révélé porteur du virus.
Ils ont par la suite été étendus aux sujets vulnérables à bord, notamment les personnes ayant été en contact avec les nouveaux cas de contamination.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a demandé vendredi au Japon de prendre toutes les mesures nécessaires pour accompagner les passagers du Diamond Princess confinés à bord, y compris des mesures de soutien psychologique.