Le tribunal administratif a rejeté, sans examiner le fond de l’affaire, la requête de deux associations de défense des droits fondamentaux qui demandaient de suspendre la mise en place d’un système de vidéosurveillance qualifié d’intelligent
à Marseille.
La Ligue des droits de l’homme et la Quadrature du net avaient saisi le tribunal administratif en référé, jugeant que ce vaste système de vidéosurveillance, capable d’analyser des flots de données pour détecter des mouvements de foule, des comportements jugés anormaux ou de retrouver automatiquement une personne signalée, portait atteinte aux libertés individuelles.
Dans un jugement rendu vendredi, les juges ont rejeté leur requête, estimant que les associations qui se fondaient notamment sur des articles de presse n’apportaient pas la preuve suffisante d’une décision administrative
de la Ville de mettre en place ce système.
Lundi, la Quadrature du net, qui dénonce l’opacité de plusieurs villes autour de la mise en place de ce type de systèmes de surveillance, a précisé qu’elle allait déposer un nouveau référé. La Ville de Marseille avait indiqué en janvier à l’AFP que ce dispositif était en phase de test
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