Les informations selon lesquelles les États-Unis ont commencé le retrait de leurs troupes de 15 bases militaires situées en Irak ne correspondent pas à la réalité. Cela a été annoncé lundi par un représentant officiel du Commandement central des Forces armées américaines (CENTCOM), le lieutenant-colonel Earl Brown.
« Ces messages sont faux », a-t-il dit.
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Lundi, Ska News Arabia, faisant référence à une déclaration d’un membre de la commission de défense et de sécurité du Parlement irakien, Ali al-Ghanimi, a annoncé que les États-Unis avaient commencé à retirer leurs troupes de 15 bases militaires en Irak. Selon le député, les Américains limiteront leur présence à deux grandes bases – près de la ville d’Erbil dans le nord du pays et de la base aérienne d’Ain al-Assad.
Le 5 janvier, deux jours après une frappe de missiles américains dans la zone de l’aéroport de Bagdad, qui a tué le commandant des forces spéciales Al-Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique (unités d’élite des forces armées iraniennes) Qassem Soleimani, le parlement irakien a adopté une résolution exigeant un retrait complet de pays de toutes les troupes étrangères. Les États-Unis refusent toujours de se conformer à cette décision du parlement irakien, et le président américain Donald Trump a menacé l’Irak de « sanctions sans précédent » en réponse à d’éventuelles mesures prises par Bagdad pour retirer les forces américaines du territoire de la république.