La secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire Brune Poirson s’est indignée contre les députés de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon et Adrien Quatennens. Elle reproche à ceux-ci d’avoir qualifié la France de «dictature» et dénonce la violence politique dans le pays.
Invitée mercredi 12 décembre sur Radio Classique et par Le Figaro, Brune Poirson, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, s’en est pris à Jean-Luc Mélenchon et Adrien Quatennens. Elle leur reproche de régulièrement mentionner la «dérive autoritaire» d’Emmanuel Macron et du gouvernement.
«Il y a une perte totale des repères de la part de beaucoup de responsables politiques. Les mots n’ont plus de sens», a-t-elle lancé. Citant les deux figures de La France insoumise, qu’elle qualifie d’«enfants pourris gâtés par la démocratie», elle affirme qu’il est «indigne» de qualifier la France de régime autoritaire.
L’ancienne députée LREM, aujourd’hui aussi vice-présidente de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, a appelé à dénoncer ce genre d’accusations. «Moi, j’ai habité en Asie dans des régimes autoritaires. Tenir des propos comme cela, c’est indigne vis-à-vis des populations qui vivent pour de vrai dans des régimes autoritaires», a-t-elle poursuivi.
Le 21 janvier, dans un entretien au Figaro, Brune Poirson a mis en garde contre un «populisme vert», porté par «des responsables politiques prêts à faire croire n’importe quoi». Selon elle, l’extrême gauche utilise l’écologie pour «casser le système actuel» et manque de réalisme. Sa déclaration avait suscité la réaction de Jean-Luc Mélenchon, qui l’a «félicitée» pour ce néologisme, avant d’ajouter qu’il acceptait d’être qualifié de la sorte.