Les deux commissions syrienne et russe concernées par le retour des personnes déplacées ont affirmé que certains pays occidentaux continuent à octroyer des armes aux groupes terroristes.
Dans un communiqué conjoint, les deux commissions ont fait noter : « Après l’expulsion des terroristes des zones où ils se déployaient dans la banlieue d’Alep et d’Idleb, des unités de l’armée arabe syrienne ont saisi de grandes quantités de munitions et d’armes abandonnées par les réseaux terroristes armés, dont des armes et des équipements de fabrication occidentale, ce qui démontre la poursuite du soutien apporté aux terroristes par l’extérieur ».
« Les opérations militaires de l’armée arabe syrienne dans la zone de désescalade à Idleb étaient en riposte aux attaques terroristes contre les zones sûres qui avaient fait 150 martyrs parmi les civils », dit le communiqué.
Le communiqué ajoute que dans le but d’interdire l’évacuation des citoyens, les réseaux terroristes avaient planté les mines et bloqué les routes menant aux corridors humanitaires que la Syrie et la Russie avaient ouverts à Hadher dans la banlieue sud d’Alep et à Abou Dhouhour et Hbeit dans la banlieue d’Idleb .
Les deux commissions ont réaffirmé que la présence de forces étrangères en Syrie sans l’admission du gouvernement syrien est « illégale ».