Damas met l’accent sur l’intérêt particulier qu’elle accorde à tous les accords internationaux qui encadrent le travail de la communauté internationale au niveau de la sécurité nucléaire, ajoutant que la sécurité nucléaire de n’importe quel pays est de sa propre responsabilité.
L’ambassadeur de Syrie auprès de l’Agence Internationale de l’Energie nucléaire (AIEA), Bassam Sabagh a indiqué, lors de la conférence internationale de la sécurité nucléaire, qui a ouvert ses travaux hier à Vienne, que la question de la sécurité nucléaire est une question importante qui attire l’attention de toute la communauté internationale, faisant savoir que la tenue de la conférence internationale sur la sécurité nucléaire reflète l’importance accrue de cette question dans tout le monde.
Sabagh a indiqué que le danger de l’utilisation des matière nucléaires ou d’autres matières radiantes dans des actes criminels ou terroristes existe encore et menace toujours la sécurité internationale et que ce danger a augmenté avec la propagation de la technologie des informations ce qui exige la prise des mesures nécessaires pour y faire face.
«La Syrie a adhéré à un grand nombre de conventions pour soutenir les mécanismes de renforcer la sécurité nucléaire, dont récemment l’accord sur la protection des matières nucléaires », a dit Sabagh qui a précisé que le gouvernement syrien avait parvenu à formuler une loi nationale à ce sujet.
Il a appelé, à cet effet, à l’application par les pays membres et l’AIEA des conventions internationales relatives à la sécurité nucléaire pour éviter l’obtention par les réseaux criminels et terroristes des matières nucléaires et pour aider les pays à créer une infrastructure efficace, durable et globale de la sécurité nationale.
Il a exprimé, à cet effet, la disposition de la Syrie à héberger sur ses territoires des sessions de formation à ce sujet.
Sabagh a, en outre, mis l’accent sur la nécessité que les mesures de sécurité nucléaire n’entravent pas l’usage de la technologie nucléaire pour des fins pacifiques.
Notons que 57ministres et délégations de 130 pays, ainsi que plus de 2000 experts dans les questions de la sécurité nucléaire ont assisté à cette session.