Une conférence organisée à Toulouse, qui devait se tenir avec l’assistance de Robert Ménard, a été perturbée par un groupe de militants antifascistes qui ont jeté des projectiles en direction de la salle et des agents de sécurité. Le maire de Béziers, qui entend briguer un second mandat avec le soutien du RN, a été contraint d’annuler sa venue.
Dans la Ville rose, une cinquantaine de militants antifascistes s’en sont pris le 12 février au bâtiment où devait se tenir une conférence du maire sortant de Béziers Robert Ménard, qui entend briguer un second mandat sous l’aile du Rassemblement national (RN).
L’événement avait été organisé par l’association Le Cercle des Capitouls mercredi 12 février sur le sujet «Le courage, faire de la politique autrement». M.Ménard ainsi que le journaliste et essayiste François Bousquet étaient à l’affiche. Depuis plusieurs jours, des appels à la mobilisation contre sa tenue circulaient sur le Net.
À environ 19h30, selon France 3, un groupe d’une cinquantaine de militants antifascistes ont réussi à interrompre l’événement: ils ont jeté des projectiles vers la salle et le personnel de sécurité.
🔴 Affrontement violent à #Toulouse.
Des militants anti-fascistes ont tenté d'empêcher la tenue d'une conférence de Robert Ménard et François Bousquet. pic.twitter.com/rNOhkcBpON
— Martin Lom (@martinlombach) February 12, 2020
Les affrontements entre la sécurité et les manifestants ont duré une dizaine de minutes avant l’arrivée d’un important dispositif policier.
À l'arrivée de la police, les manifestants s'en vont et les participants à la conférence ressortent en criant "On est chez nous".
Une commerçante est très en colère. #Toulouse pic.twitter.com/6vPuM7ExHm
— Martin Lom (@martinlombach) February 12, 2020
«Je m’interroge sur le rôle des forces de l’ordre dans cet épisode de ce soir», a déclaré le directeur du Cercle des Capitouls, Étienne Lafage. «Pourquoi sont-ils intervenus si tardivement alors que cette opération était connue. Une personne a été blessée à la main par un pétard envoyé par un manifestant. C’est inacceptable. Une plainte sera déposée.»