Joachim Son-Forget a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2022 (Vidéo)

Le député ex-LREM Joachim Son-Forget a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2022 dans une émission de Cyril Hanouna, invitant notammant le présentateur et Alexandre Benalla à le rejoindre.

Le député Joachim Son-Forget, ex-LREM connu pour ses frasques sur Twitter où il affiche sa proximité avec Alexandre Benalla, a annoncé mardi soir sa candidature à la présidentielle de 2022, dans l’émission de divertissement Touche Pas à Mon Poste de Cyril Hanouna, relate l’AFP.

«Aujourd’hui, je te le dis Cyril, que je serai candidat à la présidentielle de 2022, parce que j’ai un projet présidentiel à construire, à proposer aux Français», a-t-il déclaré sur le plateau. «Et on va le faire avec Alexandre (Benalla, ndlr), on va le faire avec plein de monde, avec le parti Valeur Absolue qu’on a créé», a-t-il ajouté.

«Et si demain les Français te demandent, eh bien je t’aiderai. Ce n’est pas les personnes qui comptent, c’est le projet», a-t-il encore ajouté, en s’adressant à l’animateur, qui a décliné la proposition.

«Il faut arrêter avec ça. Il n’y a que Joachim qui va se présenter», a balayé Cyril Hanouna, relancé par ses chroniqueurs.

https://twitter.com/sonjoachim/status/1227692199527243779

Auparavant, l’animateur avait diffusé un court message filmé d’Alexandre Benalla, ex-collaborateur d’Emmanuel Macron, poursuivi dans le cadre du feuilleton politico-judiciaire qui porte son nom et qui a éclaboussé jusqu’au sommet de l’État.

https://twitter.com/TPMP/status/1227681491313995777

Une source parlementaire a indiqué mardi à l’AFP que Joaquim Son-Forget avait demandé il y a une quinzaine de jours un badge d’accès à l’Assemblée pour Alexandre Benalla en tant que collaborateur bénévole. Cette requête a été refusée parce que son entreprise «s’apparente à du lobbying», selon cette source.

Joachim Son-Forget, qui représente les Français de Suisse et du Liechtenstein, avait pour sa part démissionné le 29 décembre 2018 du groupe LREM à la suite d’une polémique née de tweets sexistes contre la sénatrice EELV Esther Benbassa. Il avait rejoint le groupe UDI-Agir avant de démissionner à nouveau en décembre, siégeant depuis chez les non-inscrits.

Revendiquant sa «liberté de pensée», il a lancé un parti politique nommé «Valeur Absolue», Alexandre Benalla y voyant le seul mouvement politique «où la parole est libre».