Les Emirats arabes unis ont annoncé lundi avoir donné leur feu vert à l’exploitation de la centrale nucléaire de Barakah, la première du monde arabe, mais sans préciser la date de sa mise en service, déjà longtemps retardée.
« L’Autorité fédérale de régulation nucléaire (FANR) a approuvé l’octroi à l’entreprise Nawah de la licence d’exploitation du réacteur 1 de la centrale », a déclaré le représentant permanent des Emirats à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Hamad Alkaabi, lors d’une conférence de presse à Abou Dhabi.
Sa mise en route aura lieu dans un « futur proche » a-t-il ajouté.
Fondée en 2016, Nawah Energy Company exploitera et entretiendra, à terme, les quatre réacteurs de la centrale de Barakah, dans le nord-ouest du pays, selon le site internet de l’entreprise.
« C’est une nouvelle étape dans notre marche vers le développement de l’énergie nucléaire pacifique », s’est réjoui sur Twitter Mohammed ben Zayed al-Nahyane, prince héritier d’Abou Dhabi.
« Nos efforts continuent pour nous préparer aux 50 prochaines années et assurer les besoins énergétiques du pays », a ajouté l’homme fort des Emirats arabes unis.
L’installation a été construite par un consortium mené par Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC) et le coréen Korea Electric Power Corporation (KEPCO), pour un coût estimé à 24,4 milliards de dollars (22,5 milliards d’euros).
Le premier des quatre réacteurs devait être mis en service fin 2017, mais la date de démarrage a été reportée à plusieurs reprises pour satisfaire, d’après les responsables, aux conditions légales de sécurité.