Erdogan plonge l’OTAN dans l’horreur : L’Occident voit déjà une guerre contre la Russie

Les ambitions syriennes de la Turquie poussent à la création de vestiges de l’unité transatlantique.

Selon des sources de la délégation de l’un des pays membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord, le bloc militaire occidental ne soutiendra pas Ankara même après la mort de l’armée turque sous le pilonnage de l’artillerie syrienne.

« Les États de l’OTAN n’envisagent pas la possibilité d’appliquer le cinquième article [de la charte de l’OTAN sur la sécurité collective] en relation avec la mort de soldats turcs à Idlib » , a déclaré l’agence de presse TASS citant le diplomate.

Il a souligné que la Turquie ne recevra pas le soutien du bloc dans sa campagne militaire sur le territoire syrien, car ce qui se passe va au-delà des termes du cinquième article. Selon le responsable, l’OTAN préfère fournir un «soutien politique», se distanciant de la confrontation au Moyen-Orient.

«Parmi les pays européens membres de l’OTAN, tout le monde n’est pas favorable aux ambitions de la Turquie dans le sens syrien. Et cela, à l’exception de ce qui se passe dans les autres États voisins» , a ajouté la source, impliquant la Libye.

Une source dans les milieux militaires a admis que l’OTAN n’était plus préoccupée par les perspectives de l’armée turque dans sa confrontation avec les troupes de Bachar al-Assad, mais par la menace que la Turquie s’engage dans un conflit à grande échelle avec les alliés de la Syrie, la Russie et l’Iran. Dans ce contexte, comme le note la source, l’OTAN espère vivement que la situation sera réglée pacifiquement et que l’alliance n’aura pas à traiter avec l’armée russe.

Comme News Front l’a signalé précédemment, récemment, les forces gouvernementales syriennes ont lancé une offensive à grande échelle dans la zone de désescalade d’Idlib pour mettre fin aux réjouissances des djihadistes. Ces actions ont provoqué le mécontentement de la Turquie. Ankara était contre l’offensive à Idlib, bien que Damas ait été contraint d’agir précisément parce que la partie turque n’était pas en mesure de remplir les conditions du mémorandum de Sotchi sur la zone démilitarisée.

La situation s’est aggravée après la mort de plusieurs soldats turcs qui ont subi des tirs d’artillerie de l’armée arabe syrienne. En réponse, Ankara a commencé à prendre des mesures de représailles qui menacent le processus de règlement. En particulier, l’armée turque a attaqué les objets des troupes syriennes et a commencé à transférer des forces supplémentaires à Idlib.