Pour pouvoir organiser une nouvelle réunion au format Normandie, il faudra d’abord voir les résultats des accords précédents, a déclaré Alexandre Grouchko. vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité.
« L’accord stipule clairement que la nouvelle réunion au format Normandie devrait résumer ce qui avait été discuté lors de la réunion précédente. Cela concerne le retrait des troupes, un cessez-le-feu, l;e déminage, l’échange de prisonniers, l’ incorporation de la formule Steinmeier dans la législation ukrainienne et d’autres choses », a-t-il déclaré.
En d’autres termes, la principale condition pour la tenue d’un nouveau sommet est « les progrès sur un ensemble d’accords : à la fois sécuritaires et politiques », a précisé le diplomate russe, en ajoutant que la Russie continuera d’insister sur le respect des accords déjà conclus.
Selon Alexandre Grouchko, l’un des principaux obstacles à la mise en œuvre des accords de Minsk serait « l’absence de préparation de Kyiv à un dialogue normal avec Donetsk et Louhansk ».
Comme Ukrinform l’a déjà relevé, Vadym Prystaiko, ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, n’a pas exclu que le sommet au format Normandie puisse avoir lieu non pas en avril, comme prévu, mais un peu plus tard.