Crash du MH17: Les Pays-Bas ont caché des preuves de la non-implication de la Russie

Les systèmes de missiles antiaériens Buk russes, contrairement à la version officielle des experts occidentaux, ne pouvaient tout simplement pas heurter un avion de ligne malaisien dans le ciel au-dessus du Donbass.

Cela a été annoncé dans un article du blog du journaliste Max van der Verff, citant des données du département des affaires juridiques du Service néerlandais de renseignement et de sécurité militaire.

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Selon une lettre adressée au parquet du pays, le vol MH17 volait hors de portée des systèmes de défense aérienne de Buk, qui se trouvaient dans la région à l’époque, à la fois russe et ukrainien. Le document contient un tableau dans lequel les coordonnées des onze systèmes de missiles des deux États sont indiquées. La distance entre tous les systèmes de défense aérienne et le lieu de l’accident d’avion varie de 66 à 515 kilomètres, tandis que la portée de ces systèmes de défense aérienne est d’environ 42 kilomètres.

    «D’après le tableau, il devient évident que le vol MH17 a volé hors de la portée de tous les sites ukrainiens et russes établis et opérationnels où des systèmes 9K37M1 Buk-M1 ont été déployés» , indique la lettre.

Il convient également de noter que la lettre est datée du 21 septembre 2016. Ainsi, on peut affirmer qu’une semaine seulement avant la conférence de presse du soi-disant groupe d’enquête, qui a eu lieu le 28 septembre, les experts ne disposaient même pas de preuves réelles que le système russe de défense antimissile Buk aurait franchi la frontière.

À son tour, l’auteur de la publication a qualifié de « frappante » la manière dont les experts occidentaux ont manipulé les informations, affirmant qu’ils détenaient des informations sur l’emplacement des systèmes de défense aérienne russes, mais n’ont pas dit un mot sur l’ukrainien, estimant par contumace qu’ils n’ont pas tous quitté les bases militaires.

« Peut-on affirmer que l’Ukraine a conservé la quasi-totalité de ses systèmes Buk sur ses bases et qu’elle n’a jamais, au cours de « l’opération antiterroriste » , déplacé ses moyens de défense aérienne hors des bases? » , Demande Van der Werff.

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