La compagne de Piotr Pavlenski, Alexandra de Taddeo, a confirmé que Benjamin Griveaux lui avait bien envoyé des vidéos à caractère sexuel en 2018, écrit Le Parisien. En revanche, elle assure ne savoir pas comment son compagnon actuel, M.Pavlenski, s’est emparé de ces images.
Alors que le réfugié russe Piotr Pavlenski a choisi de garder le silence face aux enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), sa compagne, Alexandra de Taddeo, âgée de 29 ans, a décidé de s’exprimer.
Ainsi, elle a confirmé que les vidéos X lui avaient bien été envoyées en 2018 par Benjamin Griveaux, avec lequel elle a eu une liaison, indique Le Parisien. Depuis lors, elle les avait gardées dans son téléphone. Cette étudiante en droit assure toutefois ignorer comment son compagnon actuel, Piotr Pavlenski, a pu obtenir les images en question.En outre, Alexandra de Taddeo nie sa participation dans la diffusion de ces vidéos. Mais elle ne «se désolidarise» pas du choix de M.Pavlenski et le «soutient», informe Le Parisien.
«Elle ne se présente pas comme une victime», a indiqué au journal une source proche du dossier, ce qui contredit les dires de son père interrogé par France Info, pour lequel sa fille était «soit inconsciente, soit elle s’est fait manipuler».
En ce qui concerne le Russe, il aurait dû agir seul. «C’est un loup solitaire. Ce qu’il a fait correspond totalement à sa vision radicale de l’art politique», indique un homme qui l’a côtoyé, cité par Le Parisien.
Piotr Pavlenski, «artiste» russe ayant le statut de réfugié politique en France, a revendiqué la diffusion le 13 février de messages et vidéos X impliquant Benjamin Griveaux. Ce dernier a dans la foulée retiré sa candidature à la mairie de Paris. En outre, M.Pavlenski a déclaré à BFM TV que d’autres vidéos concernant d’autres hommes politiques allaient suivre. Le 16 février, il a été placé en garde à vue. Sa compagne Alexandra de Taddeo a elle aussi été arrêtée.
Selon le parquet, elle a été placée en garde à vue pour «atteinte à l’intimité de la vie privée» et «diffusion sans l’accord de la personne d’images à caractère sexuel», dans le cadre de l’enquête ouverte le 15 février à la suite du dépôt de plainte de l’ex-candidat à la mairie de Paris.L’«artiste» russe a obtenu l’asile politique en France en mai 2017 que. Pourtant, six mois à peine après l’obtention de son statut de réfugié, il a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour avoir incendié une succursale de la Banque de France.