Un militaire de 32 ans a tiré au pistolet à plomb sur son ex-compagne et l’a touchée à la tête à deux reprises. Il croyait que celle-ci entretenait une liaison avec un ami commun habitant dans la même rue à Cugnaux, près de Toulouse. L’homme a été immédiatement arrêté et d’autres armes ont été saisies à son domicile.
Jeudi 13 février, les gendarmes du Mirail (Toulouse) sont intervenus à Cugnaux, à l’ouest de la ville, pour interpeller un militaire de 32 ans qui venait de tirer sur son ex-compagne, a rapporté La Dépêche. Cette dernière s’était présentée, blessée à la tête, à la cellule de lutte contre les violences conjugales (CeLViC) dans la commune voisine de Villeneuve-Tolosane. Lors de la perquisition chez lui, les enquêteurs ont retrouvé d’autres armes.
Le couple s’était séparé en 2018. La victime, âgée de 38 ans, a d’abord reçu un appel de son ex-compagnon car celui-ci gardait leur fils de quatre ans alors que sa mère lui manquait. Malgré une dispute au téléphone, elle s’est rendue sur place pour embrasser son petit garçon. Elle est ensuite allée chez un ami commun qui vivait dans la même rue, et le père s’en est aperçu.
Croyant à une liaison avec son voisin, il a vu rouge et s’est emparé d’un pistolet à plomb. À une distance de 70 mètres, il a touché son ex-compagne deux fois à la tête. Militaire aguerri, il a notamment servi lors des opérations Serval et Barkhane au Mali. Depuis, il était en arrêt de travail après un diagnostic de syndrome post-traumatique.
Toujours selon La Dépêche, les enquêteurs de la brigade de recherches et de la CeLViC ont saisi l’arme dont il s’était servi, mais ont également découvert des cartouches de Famas et deux grenades à plâtre lors de la perquisition. Ces projectiles sont utilisés lors des entraînements des forces de l’ordre mais contiennent tout de même un petit explosif potentiellement dangereux.
Il a comparu lundi 17 janvier devant le tribunal correctionnel pour «détention illégale d’armes de guerre» et «violences conjugales avec arme». En attendant son procès qui se tiendra le 18 juin, le militaire a été libéré sous contrôle judiciaire.