Bénéficiant d’une forte demande dans l’industrie automobile pour sa capacité à limiter la pollution, le rhodium est désormais considéré comme étant le métal «le plus cher au monde», après que son prix a quasiment doublé depuis le 1er janvier, selon Le Parisien. Ces tarifs pourraient chuter en raison du développement de la voiture électrique.
Les impératifs écologiques ont fait s’envoler le prix du rhodium, un métal blanc sous-produit de l’extraction du platine et du nickel. Depuis le 1er janvier, il a presque doublé en passant de 6.000 à 11.500 dollars (de 5.500 à 10.600 euros) l’once (entre 24 et 33 grammes), le rendant ainsi sept fois plus cher que l’or, relate Le Parisien. Au cours de ces quatre dernières années, son prix a été multiplié par 12.
Cette flambée tient à une demande croissante de l’industrie automobile et au fait que ce métal peu répandu est produit à 85% par l’Afrique du Sud.Sa demande augmente avec le durcissement des réglementations environnementales puisque le rhodium entre dans la conception des filtres antipollution et des catalyseurs afin de réduire les émissions d’oxyde d’azote. Sur la seule année 2019, les besoins pour ce métal ont augmenté de 14%.
Le journal prévient cependant que le développement de la voiture électrique pourrait réduire radicalement son rôle. Celle-ci ne nécessite en effet pas de pot d’échappement et, donc, de filtre ainsi que de pot catalytique.