Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a dit mercredi à l’AFP «regretter» ses propos sur la vie privée d’Olivier Faure, si ceux-ci «ont blessé» le premier secrétaire du Parti socialiste.
«Si mes propos l’ont blessé, je les regrette. Il n’y avait aucune menace», a déclaré le ministre.
Les déclarations de Christophe Castaner, le matin sur France Inter évoquant la vie privée du premier secrétaire du PS, ont provoqué l’indignation d’une partie de la classe politique, à gauche et à droite. Olivier Faure a dénoncé une «faute grave» et appelé le chef de l’Etat à intervenir.
«Depuis l’âge de 20 ans, Olivier Faure et moi-même avons cheminé ensemble. Nous avons été élus à l’Assemblée nationale pour la première fois en 2012. Nos bureaux étaient côte à côte», a rappelé le ministre à l’AFP.
«Au-delà de nos désaccords politiques, j’ai un profond respect pour Olivier», a-t-il dit.Il a souligné que «l’un et l’autre», compagnons de route en politique durant plusieurs années, ils avaient «connu des moments difficiles dans (leurs) vies». «Nous étions côte à côte».
«Je voulais dire» à Olivier Faure «à propos de ses déclarations concernant Benjamin Griveaux qu’on ne devait pas juger» la vie privée, a conclu le ministre.