Certains documents publiés récemment par la plateforme Bonanza Media affirmant qu’un chasseur ukrainien se trouvait dans la zone du crash du Boeing de la Malaysia Airlines en Ukraine en 2014 sont authentiques, rapporte le service de presse de la police fédérale australienne.
La police australienne a confirmé l’authenticité de certains documents publiés par Bonanza Media sur le crash du vol MH17 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines, a annoncé un média russe qui s’est procuré un document du service de presse de la police fédérale australienne.
«Certains documents diffusés récemment sans autorisation sont des documents de la police fédérale australienne préparés dans le cadre de l’enquête menée par le groupe d’enquête conjoint», a indiqué le service de presse.
La plateforme Bonanza Media avait précédemment publié quatre documents relatifs au crash du Boeing malaisien en Ukraine en 2014. Deux de ces documents ont trait à la police australienne.
Le premier est une sténographie d’un entretien entre le journaliste allemand indépendant Billy Six et des policiers australiens. L’entretien porte sur des témoins lesquels, le jour du crash, avaient vu des chasseurs ukrainiens. Selon un autre document, daté d’à peu près un an après le drame, des spécialistes australiens ont travaillé avec des images coupées non originales qui, comme il s’est avéré plus tard, avaient été retouchées.
Le troisième document indiquait que le renseignement néerlandais ne disposait pas d’informations sur le déploiement de systèmes antiaériens Bouk à proximité du lieu du crash.
Le dernier document était une sténographie d’un entretien entre un officier de la police néerlandaise et un témoin anonyme affirmant avoir vu dans la zone du crash deux chasseurs ukrainiens à quelques minutes du drame.Le parquet des Pays-Bas a refusé de commenter l’authenticité des documents publiés.
Un Boeing 777 de la Malaysia Airlines effectuant le vol MH17 reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s’est écrasé le 17 juillet 2014 dans la région de Donetsk où l’armée ukrainienne avait lancé une opération militaire contre les forces de la République populaire autoproclamée de Donetsk. Il n’y a eu aucun survivant sur les 298 personnes qui se trouvaient à bord. Kiev a immédiatement accusé Donetsk, mais ce dernier a déclaré qu’il ne possédait pas d’armes pouvant abattre un avion à une telle altitude. La Russie a été empêchée de participer à l’enquête internationale.