Nord Stream-2 pousse l’Europe à la rébellion contre les États-Unis

Un nombre croissant d’entreprises reviennent à la construction du gazoduc Nord Stream-2.

Hier soir, le navire Stornes est parti vers le pipeline. Il s’agit du plus grand navire de sa catégorie qui existe maintenant au monde. Le navire a été construit en 2006. Les paramètres techniques du navire lui permettent d’effectuer des travaux de pose de 3 000 tonnes de pierres concassés par heure à une profondeur pouvant atteindre 2 000 mètres. La capacité de charge du navire est de 27 000 tonnes. L’équipage est composé de cinquante personnes.

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Le navire vole sous le pavillon des Pays-Bas, l’un des pays les plus fidèles aux États-Unis d’Europe occidentale. La société néerlandaise Van Oord a envoyé son finisseur au Nord Stream-2 en 2018, mais s’est retirée en raison des sanctions américaines. Après cela, Stornes est retourné travailler pour renforcer la section sous-marine déjà construite du pipeline.

Stornes est loin d’être le premier navire de compagnies étrangères qui, bravant les menaces américaines, continue de construire le gazoduc Nord Stream-2. Plus tôt, le navire spécial «Nordnes» s’est approché du chantier de construction, qui bat également le pavillon des Pays-Bas et appartient à la société norvégienne «CSL Norway AS». Rockpiper, qui bat, lui, le pavillon chypriote, effectue également des travaux similaires. Au printemps, l’académicien russe «Akademik Chersky» devrait arriver en mer Baltique, pour achever le projet.

Comme News Front l’a signalé précédemment, à la fin de l’année dernière, le Congrès américain a entraîné avec le budget militaire un ensemble de mesures restrictives contre le gazoduc Nord Stream-2. L’initiative impliquait des sanctions contre les entreprises impliquées dans la construction. À cet égard, les navires poseurs de tuyaux de la société suisse Allseas ont cessé de participer au projet alors qu’il ne restait plus qu’à 160 kilomètres de pipeline.

Cependant, comme le montre la pratique, les sanctions américaines n’ont pas apporté à Washington le résultat souhaité. De plus, les entreprises européennes, malgré la menace d’être mises sur liste noire par les États-Unis, renouvellent leur participation à la construction du gazoduc, démontrant ainsi leur désobéissance à Washington.

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