La situation dans la zone de désescalade d’Idlib a été au centre de l’attention des Présidents russe et turc qui ont eu ce 21 février un entretien téléphonique.
Lors d’une conversation avec Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine a exprimé ce 21 février sa vive inquiétude face aux développements dans le gouvernorat syrien d’Idlib.
«L’entretien a de nouveau été focalisé sur la situation dans la zone de désescalade d’Idlib. Vladimir Poutine s’est dit préoccupé par les actions agressives auxquelles se livrent les groupes extrémistes», a indiqué le service de presse du Kremlin.
Le Président turc avait précédemment qualifié de «guerre» la situation qui a dégénéré ces derniers jours à Idlib.
«L’accent a été mis sur la nécessité d’un respect inconditionnel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie», a ajouté le Kremlin à l’issue de cet entretien.
Entretemps, Recep Tayyip Erdogan a promis que la Turquie agirait dans la région en fonction des prochaines négociations avec Vladimir Poutine.
Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, avait évoqué pour sa part d’éventuelles livraisons de systèmes de missiles Patriot par les États-Unis, mais Recep Tayyip Erdogan a déclaré que Washington n’avait «pas encore répondu par l’affirmative».Angela Merkel et Emmanuel Macron ont eu eux aussi une conversation téléphonique avec Vladimir Poutine au sujet de la situation dans le gouvernorat d’Idlib et se sont dits prêts à assister à une entrevue avec Recep Tayyip Erdogan. Ils ont proposé d’organiser une rencontre quadripartite à Istanbul le 5 mars.