Attentat au campus universitaire de Grenoble

D’importantes dégradations ont été constatées dans un laboratoire du campus universitaire de Grenoble, après qu’un incendie a ravagé une grande partie du bâtiment ce 23 février, rapporte 20 Minutes. D’après les premiers éléments rendus publics, la piste criminelle est privilégiée par les enquêteurs.

Un important incendie s’est déclaré dans la nuit du 22 au 23 février dans un laboratoire du campus universitaire de Grenoble, a fait savoir 20 Minutes, en se référant au procureur de la République de la ville, Éric Vaillant. Abritant une centaine de personnes, le bâtiment a presque totalement brûlé.

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​Situé sur le campus de Gières/Saint-Martin-d’Hères, le laboratoire servait à réaliser des travaux de recherche de pointe en mécanique des solides, sous la direction de l’université Grenoble Alpes, du CNRS et de l’Institut polytechnique de Grenoble (INPG).

Des dizaines de pompiers ont été mobilisés pour éteindre le feu. Cependant, l’un des étages a été ravagé par les flammes. Une quantité considérable de matériel de pointe est partie en fumée, précise le quotidien.

Après avoir examiné les locaux et évalué les dégâts, les enquêteurs se sont orientés vers la piste criminelle, soutenue par le fait que la porte du laboratoire montre des traces d’effraction. Plusieurs départs de feu ont également été identifiés par la police technique et scientifique, a précisé le parquet cité par 20 Minutes.

Cet incendie s’inscrit dans une série d’origine criminelle qui a commencé en 2017 dans la région de Grenoble. Des groupes anarcho-libertaires avaient revendiqué des dégradations volontaires en lien avec ces feux, rappelle le quotidien. 

Cependant, «aucune revendication n’a pour l’heure été portée à notre connaissance», a déclaré Éric Vaillant.