Julian Assange a prévenu lors d’une audience préliminaire : il refuse de se « soumettre à une extradition pour un travail de journalisme qui a récolté de nombreuses récompenses et protégé beaucoup de gens ».
À 48 ans, l’Australien à la chevelure argentée doit faire face, à partir de lundi 24 février, à la justice britannique, qui examine la demande d’extradition des États-Unis.
La justice américaine lui reproche d’avoir diffusé en 2010 sur sa plateforme Wikileaks plus de 700 000 documents sur les activités militaires et diplomatiques de Washington. Il risque jusqu’à 175 ans de prison aux États-Unis.