Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un nouveau prêt de 45,8 millions d’euros (50 millions de dollars ) à l’Opération de développement de la gouvernance en Arménie (DPO), une opération d’appui budgétaire, a rapporté le bureau de presse de la Banque mondiale.
L’opération soutient les actions du gouvernement visant à renforcer la gouvernance économique, fiscale et du secteur public en améliorant la réglementation et les processus favorables à la concurrence, au commerce et à la qualité, en renforçant l’efficacité de la mobilisation des recettes et des investissements publics et en renforçant les initiatives de lutte contre la corruption et la performance des entreprises. la justice et la fonction publique.
Dans son communiqué de presse, la Banque mondiale a déclaré que le nouveau prêt s’inscrivait dans la foulée des nombreuses manifestations contre la gouvernance faible et la corruption en 2018, qui ont culminé avec la révolution de velours historique et pacifique. Le gouvernement nouvellement élu, doté d’un mandat de changement solide, a présenté un ambitieux programme quinquennal de réformes, qui vise à améliorer la compétitivité et à stimuler la croissance économique tout en répondant aux exigences de la population en matière de bonne gouvernance, de plus grande transparence, de responsabilité et de services publics efficaces. .
« Cette opération donne la priorité aux réformes fondamentales de la gouvernance, premières étapes qui jettent les bases de réformes à plus long terme dans un certain nombre de domaines », a déclaré Sylvie Bossoutrot, directrice de la Banque mondiale pour l’Arménie, dans le communiqué de presse de la Banque mondiale. « Elle est ancrée dans le programme gouvernemental 2019 – 2023 et le Cadre de partenariat de la Banque pour la période 2019 – 2023 de la Banque, qui mettent en avant la gouvernance en tant que fondement transversal. Elle se concentre sur les domaines où la pertinence stratégique, l’impact et la durabilité des réformes sont élevés et où elle peut soutenir des éléments constitutifs d’un changement plus profond. »
La concurrence sur le marché, par exemple, est ciblée par le biais d’interventions visant à introduire un cadre de contrôle des aides d’État, à mettre en place un système d’administration fiscale plus transparent et fondé sur des règles, à renforcer la qualité et l’efficacité des lois et des règlements et à instaurer une gestion douanière efficace et fondée sur les risques.