Les forces de Damas ont de nouveau paré une attaque des radicaux lancée contre le village de Nayrab, situé dans le gouvernorat d’Idlib, a indiqué une source informée.
Une nouvelle attaque des radicaux contre le village de Nayrab, dans le gouvernorat d’Idlib, a été repoussée avec succès par des forces gouvernementales syriennes.
«Arrivé vers Nayrab dans des véhicules blindés turcs et des pick-up équipés de mitrailleuses, de nouveaux groupes de terroristes ont tenté d’évincer l’armée du village. Ces attaques ont été repoussées avec l’aide de l’artillerie et de l’aviation. Ayant subi de grandes pertes, les terroristes ont battu en retraite à l’intérieur des territoires occupés», a déclaré une source.
Selon la source, les radicaux n’ont pas réussi à entrer dans la localité et les combats se sont déroulés dans la banlieue nord de Nayrab.
Ce n’est pas la première fois que des terroristes tentent de s’emparer de Nayrab, localité située près de la ville stratégique de Saraqeb, au croisement des routes internationales M4 (Lattaquié-Alep) et M5 (Damas-Alep).
L’attaque précédente contre Nayrab a été repoussée jeudi 20 février. Les soldats syriens ont alors réussi à éliminer plusieurs radicaux ainsi qu’à détruire de l’armement.
Le même jour, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a annoncé qu’un groupe de radicaux soutenu par l’artillerie turque avait tenté de forcer la défense des forces gouvernementales.
À la demande de Damas, des Su-24 russes ont bombardé les positions des radicaux pour aider l’armée syrienne à repousser les attaques. Moscou a par la suite appelé Ankara à «cesser de soutenir les démarches des terroristes», mettant en garde contre une escalade du conflit.
Saraqeb et la ville de Maarat al-Nouman ont été récemment libérées dans le cadre de l’offensive de Damas dans les gouvernorats d’Alep et d’Idlib lancée le 26 janvier 2020. L’état-major syrien a annoncé le 9 février avoir libéré plus de 600 km2 dans ces gouvernorats.
Le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé ce lundi que la Turquie n’avait pas respecté certains de ses engagements pris dans le cadre de l’accord entre Moscou et Ankara portant sur la création de la zone de désescalade d’Idlib en 2018. Notamment, elle n’a pas dissocié les terroristes de l’opposition armée, prête à dialoguer avec le gouvernement dans le cadre du processus politique, a souligné Sergueï Lavrov.
Pour cette raison, il n’y a rien d’inattendu dans le fait que des terroristes à Idlib ont été pris pour cible en réponse à leurs attaques lancées depuis des positions où se trouvaient des postes d’observation turcs, a ajouté le chef de la diplomatie russe.