Trente-cinq jours après la disparition de trois humanitaires français et de leur traducteur irakien à Bagdad, l’enlèvement est la piste privilégiée. Alexandre Benalla et Joachim Son-Forget ont proposé leurs services pour aller les chercher, indique Le Figaro.
Après que trois membres de l’ONG SOS Chrétiens d’Orient et leur interprète irakien ont disparu à Bagdad le 20 janvier, aucune revendication n’a été présentée. Bien que les autorités aussi bien françaises qu’irakiennes n’évoquent pas l’enlèvement, il est la piste privilégiée, relate Le Figaro. Le quotidien précise qu’Alexandre Benalla et le député Joaquim Son-Forget se sont proposés pour les chercher. L’ex-conseiller de l’Élysée est en effet à la tête d’une société de conseil en sécurité axée sur l’Afrique.
La version de la mort a été écartée par les services de renseignement français qui, dès le 22 janvier, ont fait le tour des hôpitaux, des morgues et autres endroits où les corps auraient pu être.Joachim Son-Forget s’est retrouvé récemment au centre des critiques lors de l’affaire Griveaux après avoir tweeté le lien vers les vidéos X en question. Il a supprimé son compte Twitter depuis.
Auparavant, le député Son-Forget avait demandé à l’Assemblée nationale qu’Alexandre Benalla soit accrédité comme son assistant parlementaire. La demande avait été refusée, car l’ex-chargé de sécurité de l’Élysée pourrait faire du lobbying étant donné qu’il est à la tête d’une entreprise spécialisée dans l’influence.
L’intéressé avait rétorqué que son entreprise de conseil et de sécurité Comya n’était pas basée en France et qu’elle ne faisait pas de lobbying, mais de la «communication d’influence».