La Chine, la Russie accompagnés de quelques pays européens ont poursuivi mercredi, le 26 février, à Vienne des discussions pour chercher avec Téhéran un terrain d’entente sur son programme nucléaire, lors de leur première rencontre depuis le lancement d’une procédure contre l’Iran, accusé de violer l’accord de 2015.
« De sérieuses préoccupations ont été exprimées concernant la mise en œuvre des engagements nucléaires de l’Iran », a indiqué la présidence de la réunion dans un communiqué après la fin des discussions.
« Les participants ont également reconnu que la réimposition des sanctions américaines n’avait pas permis à l’Iran de tirer pleinement parti de la levée des sanctions. Tous les participants ont réaffirmé l’importance de préserver l’accord en rappelant qu’il est un élément clé de l’architecture mondiale de non-prolifération nucléaire », peut-on également lire dans le communiqué.
La réunion s’est tenue dans le cadre de la commission mixte, l’instance de discussion prévue par l’accord sur le nucléaire iranien. Les parties ont essayé de trouver un début de solution avant de décider s’il convient de la soumettre aux ministres des Affaires étrangères.
« Nous restons ouverts à toute initiative pouvant garantir à l’Iran les retombées de l’accord », a indiqué le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi à la sortie de la réunion, qui se tenait dans un hôtel.
« Nous sommes totalement prêts à revenir, en échange, sur les décisions que nous avons prises jusqu’à présent, contre le plein respect des engagements des autres parties », a-t-il ajouté.