Dans une vidéo mise en ligne en juillet sur sa propre chaîne YouTube, l’avocat Juan Branco évoquait déjà la chute de Benjamin Griveaux, «en le forçant à une confrontation […] qui forcerait à le voir nu, dans sa laideur». Des mots choisis qui reflètent curieusement les faits qui se sont déroulés six mois plus tard.
Juan Branco, qui avait voulu défendre Piotr Pavlenski dans l’affaire Griveaux, se montrait déjà vindicatif à l’égard de l’ex-candidat à la mairie de Paris dans une vidéo publiée le 27 juillet 2019, a révélé Paris Match.
Exclu @ParisMatch : La vidéo où #JuanBranco (@anatolium) se trahit. Juillet 2019, il disait :
« un certain Benjamin Griveaux pourrait chuter. […] En le forçant à une confrontation qui forcerait à le voir nu, dans sa laideur »
(vidéo Youtube dont il a réduit la visibilité depuis) https://t.co/3FvaGqEu5T pic.twitter.com/qxexzVZP4l— 𝔽rench 🇫🇷🇪🇺 𝕆nℤe𝕃eft (@OnZeLeft) February 26, 2020
Se filmant dans le noir pendant plus de 15 minutes, l’avocat souligne qu’il a «volontairement laissé fuiter l’idée qu’une candidature pourrait intervenir et que l’enfant chéri de la macronie, un certain Benjamin Griveaux, pourrait de ce fait chuter». Il termine sa phrase en évoquant une confrontation «qui forcerait à le voir nu, dans sa laideur».
Dès le début de sa vidéo, qu’il a classée depuis en «non répertoriée» sur YouTube, M. Branco évoque «l’attaque au Fenwick» des Gilets jaunes le 5 janvier contre le ministère du secrétaire d’État auprès du Premier ministre, un poste qui était occupé à l’époque par Benjamin Griveaux. Ce dernier avait tenté d’attribuer ces faits à l’avocat, présent sur les lieux. Pour cela, Juan Branco le qualifie de «couard» et de «lâche».