Le 26 février, Donald Trump s’est déclaré prêt à consacrer une enveloppe « appropriée » à la lutte contre l’épidémie. La Maison Blanche a demandé au Congrès un financement de 2,5 milliards de dollars mais l’opposition démocrate estime qu’il faudrait beaucoup plus, réclamant 8,5 milliards de dollars.
Donald Trump a essayé également de rassurer la population américaine et les marchés, inquiets par la propagation du coronavirus, en désignant son vice-président Mike Pence pour coordonner la lutte contre la maladie et en assurant que le risque de contagion étendue dans le pays était « très faible ».
« Je charge Mike Pence » de la réponse face à l’épidémie, a dit M. Trump lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, aux côtés des principaux responsables de la santé aux Etats-Unis.
Selon lui, M. Pence est un « expert » pour avoir dirigé en 2014 la lutte face un autre coronavirus, le MERS, lorsqu’il était gouverneur de l’Indiana.
Le risque de propagation du coronavirus dans le pays est « très faible », a affirmé le président, en saluant les premières actions mises en place, comme les restrictions de voyage en provenance de Chine.
Il a toutefois précisé qu’il déciderait « en temps voulu » de nouvelles restrictions depuis et vers les zones infectées, alors que les chiffres des personnes touchées par le Covid-19 semblent baisser en Chine, « ce qui est une bonne nouvelle ».
Une large propagation du virus n’est pas « inévitable », a-t-il assuré même si les Etats-Unis, relativement épargnés jusqu’ici avec 15 cas détectés dans le pays, sont prêts à répondre à l’épidémie à « une échelle beaucoup plus grande ».
« Les hôpitaux de certains Etats libèrent des chambres et construisent des espaces de mise en quarantaine » et l’administration a « commandé » de nombreux masques de protection « au cas où », a-t-il dit.
Car le « degré de risque est susceptible d’évoluer rapidement », a précisé le secrétaire à la Santé Alex Azar, disant s’attendre « à voir davantage de cas aux Etats-Unis ».