Le procès de François Fillon est entré dans le vif du sujet, jeudi 27 février, de l’effectivité du travail de son épouse Penelope, que l’ancien Premier ministre a qualifié d' »essentiel » et que l’intéressée a tenté de décrire au tribunal.
Pendant une heure quinze à la barre, Penelope Fillon a expliqué en quoi consistait son emploi de chargée d’étude puis de collaboratrice parlementaire entre 1986 à 2013, s’en remettant à son mari pour une grande partie de ses réponses.
Les thèmes des rapports pour lesquels elle était rémunérée dans les années 1980 ? « C’est mon mari » qui en décidait, dit-elle, droite à la barre du tribunal correctionnel. L’argent ? « Mon mari ». Un passage temporaire à mi-temps ? « Mon mari » aussi.