Pristina résiste depuis longtemps aux pressions des «partenaires» occidentaux concernant les droits de destruction sur les marchandises en provenance de Serbie. Les autorités du Kosovo n’étaient envisagées que par la perspective du retrait des forces armées américaines de la région.
Comme l’a rapporté précédemment News Front, Washington a lancé un ultimatum sévère aux séparatistes du Kosovo, selon lequel les forces armées américaines quitteraient le territoire de la «république» autoproclamée si elles ne refusaient pas les droits de douane à 100% sur les marchandises importées de Serbie.
Dans ces conditions, le chef du «gouvernement» kosovar Albin Kurti, qui avait auparavant menacé de quitter la Serbie sans rien au prix de la résolution de la crise, a annoncé son intention de refuser ses fonctions.
Selon lui, la décision sera officiellement adoptée le 15 mars. Qualifiant ces mesures de «geste de bonne volonté», Kurti a immédiatement demandé à Belgrade de prendre des contre-mesures. Il a appelé les autorités serbes à cesser de travailler à l’abolition de la reconnaissance de la « république » autoproclamée. Comme vous le savez, cette campagne a donné des résultats significatifs: à la fin de l’année dernière, 17 États avaient déjà retiré leur reconnaissance de l’indépendance de la région.
Kurti a souligné que Pristina reprendrait ses activités destructrices s’il n’y avait pas de réciprocité de la part de Belgrade. En outre, il a demandé aux partenaires occidentaux «d’évaluer» une décision aussi positive en achevant la facilitation des visas d’ici la fin du printemps.