Après un premier cas de contamination au coronavirus chez un soldat américain en Corée du Sud, les États-Unis ont annoncé leur intention de fermer leur plus importante base dans ce pays, indiquant toutefois que cette mesure ne viendrait pas perturber le potentiel de combat des forces armées, rapporte le Financial Times.
Les États-Unis ont décidé de fermer Camp Humphreys, leur plus grande base militaire à l’étranger, en Corée du Sud, dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, a annoncé le Financial Times.
Un responsable des forces américaines en Corée du Sud, le colonel Lee Peters, a affirmé au journal que la fermeture de cette base n’affecterait pas le potentiel de combat de l’armée.
«Notre degré de préparation reste élevé. Nous suivons en permanence l’apparition d’une éventuelle provocation du Nord», a-t-il indiqué.
Certaines restrictions avaient déjà été décrétées dans plusieurs garnisons à l’initiative du général Robert Abrams, qui dirige les 28.500 soldats des États-Unis en Corée du Sud, après un premier cas de contamination au coronavirus chez l’un d’eux.
Toujours selon le journal, les nouvelles limitations pourraient interdire la présence dans les bases des civils et entrepreneurs jugés «non essentiels».Par ailleurs, les exercices conjoints que prévoyaient d’organiser les États-Unis et la Corée du Sud ont été repoussés.
C’est le 26 février que l’armée des États-Unis a annoncé un premier cas de contamination au coronavirus, chez un soldat basé au camp Carroll. Le militaire a été placé en quarantaine à son domicile à l’extérieur de la base, avait précisé un communiqué des forces américaines dans le pays, cité par Reuters.
En outre, 571 nouveaux cas ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures en Corée du Sud, où le nombre total de contaminations dépasse les 2.000.