Vingt-six éléments des forces de l’armée syrienne ont été tués par des tirs de drones guidés par Ankara, parrain de groupes rebelles, dans la région d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté samedi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Après la mort dans des raids à Idleb jeudi, attribués par la Turquie au pouvoir de Damas, de 33 soldats turcs et d’un autre décédé vendredi de ses blessures, 45 combattants syriens ont été tués vendredi dans des bombardements de représailles menés par Ankara, selon l’OSDH.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau promis samedi « de faire payer le prix » à ceux menant des attaques contre les forces turques.
« Vingt-six membres de l’armée syrienne ont été tués par des tirs de drones turcs visant des positions des forces du régime dans les provinces d’Idleb et (celle limitrophe) d’Alep », a indiqué l’OSDH.
Ces lourdes pertes interviennent après des semaines de tensions croissantes à Idleb entre les forces turques et celles du régime de Bachar al-Assad, qui se sont affrontées à plusieurs reprises depuis le début du mois.
Appuyé par les Force aéro-spaciales de Russie, Damas est reparti à l’offensive en décembre pour reprendre le dernier grand bastion rebelle et jihadiste d’Idleb.
Mais Ankara, qui soutient certains groupes rebelles et a déployé des troupes dans le nord-ouest syrien, n’a de cesse de réclamer un arrêt de l’offensive.