Plusieurs rassemblements ont eu lieu dans la soirée du samedi 29 février après qu’Édouard Philippe a engagé la responsabilité du gouvernement pour faire adopter le texte de la réforme des retraites sans vote, après avoir obtenu le feu vert du Conseil des ministres à la mi-journée.
Le local de campagne d’Édouard Philippe au Havre, tête de liste aux municipales, a été tagué et caillassé par des manifestants qui ont laissé éclater leur colère après la décision du Premier ministre de recourir au 49.3.
Quelque 140 personnes selon la police, parties de l’hôtel de ville, avaient commencé à battre le pavé à la nuit tombée dans les rues du Havre.
⚡➡️ Mon petit doigt me dit que ce sera compliqué pour #EdouardPhilippe au #Havre
Des citoyens se sont rendus ce soir à sa permanence… Taguée et caillassée#FallaitPasCommencer#49al3 pic.twitter.com/g5r6B3tZkL
— Ma Vérité Politique ⚘ (@MVPolitique) February 29, 2020
Arrivés devant sa permanence, des manifestants ont commencé à taguer le local et jeté des pierres sur la vitrine qui a été en partie brisée. Des poubelles ont été déversées et une voiture a également été dégradée.
«49.3 Philippe prend la fièvre», «Mettons le en quarantaine», «Déni de démocratie» pouvait-on lire sur des inscriptions fraîchement peintes à la bombe.