La Syrie et le gouvernement intérimaire de Libye ont convenu de « repousser l’ingérence turque »

La délégation libyenne note « l’intervention dangereuse de la Turquie, qui a envoyé des milliers de mercenaires en Libye »

Un mémorandum sur la reprise des travaux des missions diplomatiques à Damas et Benghazi a été signé le 1er mars entre la Syrie et le gouvernement intérimaire de Libye. Cela a été rapporté par SANA.

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Il est rapporté que les deux parties sont convenues « de coordonner les activités de politique étrangère et les mesures communes pour repousser l’intervention et l’agression turques contre les peuples syrien et libyen » .

« La Syrie et la Libye sont confrontées à des défis similaires et à des pressions externes qui menacent leur souveraineté et la sécurité nationale arabe » , a déclaré le vice-Premier ministre syrien et ministre des Affaires étrangères Valid Muallem après la signature du mémorandum. Selon lui, à Damas, ils attachent « une très grande importance à la coopération avec les frères libyens » .

Muallem avait déjà eu des entretiens à Damas avec une délégation du gouvernement intérimaire libyen, qui comprenait le vice-Premier ministre, Abdel Rahman al-Ahirish, et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdel Hadi al-Houweij.

Selon SANA, la délégation libyenne lors des pourparlers a indiqué « l’intervention dangereuse de la Turquie, qui a envoyé des milliers de mercenaires en Libye » .

Plus tôt, la chaîne de télévision Al-Hadath a rapporté que depuis la fin du mois de décembre de l’année dernière, la Turquie aurait envoyé au moins 6 000 combattants de l’opposition syrienne en Libye pour soutenir les combats de la police armée aux côtés du gouvernement d’accord national de Faiz Sarraj. Cela s’est produit après la signature d’un protocole de coopération dans le domaine militaire entre Ankara et le PNS, le 28 novembre 2019.