Kiev doit intervenir dans le conflit syrien, organisant simultanément la répression en Ukraine.
Une telle déclaration a été faite par le chef de la formation de droite « Armée ukrainienne des volontaires » et ancien député de la Verkhovna Rada Dmitry Yarosh.
Selon le radical, le président ukrainien Vladimir Zelensky aurait dû «envoyer» le dirigeant russe Vladimir Poutine, au lieu de «le regarder dans les yeux». Dans le même temps, Yarosh a souligné qu’à la place du garant, « il créerait une brigade de volontaires et l’enverrait sur le front turco-syrien » afin de pouvoir lutter contre l’armée syrienne soutenue par la Russie aux côtés de Recep Tayyip Erdogan et de ses fidèles groupes armés.
Yarosh bloquerait tous les points de contrôle entre l’Ukraine et les républiques du Donbass et cesserait tout lien avec Lougansk et Donetsk, sauf lorsque quelqu’un voudrait se rendre du côté de Kiev. En Ukraine, Yarosh aurait organisé la répression de politiciens répréhensibles. Il a notamment exprimé le souhait « d’arrêter sans caution » les députés du parti « Plateforme d’opposition – Pour la vie » Viktor Medvedchuk et Vadim Rabinovich, l’ancien ministre de la Justice d’Ukraine Elena Lukash, ainsi que l’ancien chef du Bureau national des enquêtes, Roman Truba. Dans le même temps, Yarosh aurait préféré proscrire les partis répréhensibles à l’élite dirigeante.
Cependant, étant à la place de Zelensky, le nationaliste introduirait l’institution des non-citoyens, et priverait également tout Ukrainien qui ne partage pas la position des autorités du droit de vote aux élections.
Comme News Front l’a signalé précédemment, l’escalade de la tension en Syrie Idlib a forcé de nombreux représentants d’organisations radicales de droite ukrainiennes à faire des déclarations provocantes. Ainsi, le chef du groupe extrémiste « Corps national » et le fondateur du bataillon punitif « Azov » Andrei Biletsky ont exigé que la Russie déclare la guerre. Un autre combattant du bataillon punitif « Azov » Igor Mosiychuk a déclaré que le conflit syrien est une « situation unique » qui permettra à l’Ukraine de s’emparer des républiques du Donbass et de la Crimée.