L’Allemagne n’est pas prête à accepter des réfugiés de la frontière turco-grecque

Pour les réfugiés qui affluent vers la frontière turco-grecque, le chemin vers l’Union européenne est fermé. Cela a été annoncé par un représentant du gouvernement allemand, Steffen Seibert.

« Nous vivons actuellement une situation très préoccupante aux frontières extérieures de l’Union européenne et de la Turquie, sur terre et en mer. Nous voyons des réfugiés et des migrants qui sont informés par la partie turque que leur chemin vers l’UE est ouvert, ce qui, bien sûr, n’est pas vrai. » , dit Seibert.

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Le représentant du gouvernement a confirmé que la déclaration que « 2015 ne devrait pas être répétée » , faite par la chancelière Angela Merkel, après la récente crise migratoire était vraie.

Merkel, s’exprimant lundi à Berlin, a déclaré que l’ouverture par la Turquie de la frontière pour les réfugiés en direction de l’UE était inacceptable. Selon la chancelière, le désir d’Ankara d’obtenir un soutien accru de l’UE dans ce domaine est compréhensible, mais il est «totalement inacceptable» qu’ils tentent d’atteindre cet objectif «sur le dos des réfugiés» .

Le chancelier autrichien Sebastian Kurtz avait précédemment annoncé la nécessité d’un meilleur renforcement des frontières de l’UE. « La situation de 2015 ne devrait jamais se reproduire » , a-t-il écrit sur Facebook, déclarant l’objectif « d’arrêter les migrants illégaux aux frontières extérieures de l’UE » .

L’agence européenne pour la protection des frontières extérieures Frontex, dans un rapport aux dirigeants de l’UE, signale que le « flux massif de personnes » en direction de la Grèce sera difficile à arrêter même si les autorités turques l’empêchent. Cela a été annoncé lundi par Die Welt. Selon le rapport, la situation va empirer dans les prochains jours.

Rappelons que le 29 février, la Turquie a ouvert les frontières avec l’UE pour les migrants. Des milliers de personnes se sont rendues à pied à la frontière.

La Turquie a décidé d’ouvrir les frontières après l’escalade des hostilités dans la province syrienne d’Idlib, où 33 soldats turcs sont morts des suites des attaques des troupes de Bachar al-Assad et de la Fédération de Russie.