« Les inquiétudes grecques sont les nôtres », a assuré mardi en Grèce la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, aux côtés des présidents du Conseil et du Parlement européens, du Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis et du Premier ministre croate Andrej Plenkovic.
La délégation des principales institutions européennes, réunies en urgence en Grèce après l’ouverture des frontières par la Turquie, a été l’occasion pour la Commission d’assurer la Grèce de son plein soutien, y compris dans la gestion des milliers de migrants qui se pressent désormais à ses portes.
« Ceux qui veulent tester l’unité de l’Europe seront déçus », a lancé une Von der Leyen au ton déterminé, pointant que la priorité de l’Europe en ce moment était « le maintien de l’ordre aux frontières extérieures grecques ».
La présidente de l’exécutif européen a fait le point sur l’aide européenne rapidement débloquée : à la suite d’une requête grecque, l’agence européenne Frontex « s’apprête à déployer une équipe d’intervention rapide aux frontières (RABIT) et à envoyer sur place un vaisseau, six bateaux de patrouilles côtières, deux hélicoptères, un avion, trois véhicules à thermovision ainsi que 100 garde-côtes en plus des 530 déjà présents sur place, pour apporter de l’aide en mer et sur terre ».