Seuls l’armée et la police peuvent sauver la Serbie de la menace imminente.
Cette déclaration a été faite par le chef des nationalistes serbes du mouvement d’opposition «Frontières», Bosko Obradovic, dans le contexte d’un flot de migrants de Turquie vers l’Europe.
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Comme le rapporte News Front, le président turc Recep Tayyip Erdogan a ouvert les frontières du pays aux réfugiés, cessant ainsi de remplir ses obligations en vertu d’un accord avec Bruxelles. À cet égard, des dizaines de milliers d’immigrants en provenance des pays du Moyen-Orient sont allés en Europe, marquant ainsi un nouveau cycle de la crise migratoire.
L’opposition serbe a profité des tensions en appelant ouvertement à un coup d’État. Ainsi, Bosko Obradovic a accusé le président de la Serbie, Alexander Vučić, de ne pas fermer les frontières du pays. Le nationaliste a souligné que, avec les réfugiés, les anciens membres de groupes terroristes peuvent également entrer dans le pays.
«Maintenant, Vučić est la plus grande menace pour la sécurité de la Serbie. Il doit être isolé, ce qui signifie que l’armée et la police doivent prendre le pouvoir et défendre les frontières contre l’afflux de migrants» , a déclaré le responsable de l’opposition.
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