Il y a une semaine Recep Tayyip Erdogan a ouvert les frontières de la Turquie aux migrants qui souhaitent partir pour l’Europe. Mais les frontières de la Grèce, elles, restent fermées.
A Edirne, à quelques kilomètres de la frontière grecque, des dizaines de familles patientent. Alia, une migrante irakienne, et ces cinq enfants ont été emmenés jusqu’ici dans des bus affrétés par les autorités turques.
A VOIR : À la frontière gréco-turque, « la bataille de l’image » entre la Turquie et l’UE
« Le bus nous a laissés juste ici, au bord de la route. On ne savait pas où on était. Après, nous nous sommes débrouillés pour aller jusqu’à la frontière terrestre, et on a attendu jusqu’à la nuit, mais on ne nous a pas laissés passer. Maintenant ils veulent nous ramener en bus vers la rivière qui longe la frontière, mais on ne veut pas, donc on reste ici », raconte-t-elle.