Damas a critiqué les déclarations faites par certains responsables occidentaux sur la situation humanitaire dans le gouvernorat d’Idleb, en raison des opérations menées par l’armée arabe syrienne contre les réseaux terroristes, soulignant que ces responsables négligent les crimes commis par ces réseaux et les forces d’Erdogan à l’encontre des civils syriens.
« Ces déclarations démontrent l’ampleur de l’hypocrisie et des politiques mensongères de ces pays », a dit une source du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés qui a ajouté que ces déclarations révèlent aussi la poursuite de la politisation de tout ce qui est humanitaire pour l’utiliser au service des propres intérêts de ces pays sans s’intéresser aux pertes de vie et au déplacement des Syriens.
La source a assuré que la lutte contre le terrorisme est un droit légitime approuvé par le droit et les chartes internationaux, rappelant que les groupes terroristes que combattent les forces de l’armée arabe syrienne sont conduits par « Hay’at Tahrir al-Cham » qui est inscrit sur la liste du CS comme réseau terroriste.
La source a réaffirmé que le gouvernement syrien n’épargnera aucun effort pour fournir les aides nécessaires aux citoyens le long de la géographie syrienne et faciliter le retour des syriens déplacés du fait du terrorisme, précisant que les responsables européens qui pleurnichent la souffrance des Syriens sont l’une des principales raisons de cette souffrance, vu qu’ils soutiennent la poursuite de la guerre terroriste en Syrie et imposent des mesures coercitives unilatérales qui affectent directement le citoyen syrien.
Elle a, enfin, appelé la communauté internationale, dont notamment les responsables européens, à prendre une position humanitaire sincère, à abandonner leurs agendas colonialistes, à condamner le comportement agressif du régime turc et leur marchandage de la souffrance des Syriens et à l’obliger à respecter les règles du droit humanitaire international.