Mark Meadows, nouveau directeur de cabinet de Donald Trump

Donald Trump a annoncé vendredi avoir choisi un élu républicain et l’un de ses plus fidèles soutiens, Mark Meadows, comme nouveau directeur de cabinet, un poste difficile et crucial au sein de l’administration américaine.

M. Meadows sera la quatrième personne à occuper ce poste depuis le début de la présidence Trump. « Je suis heureux d’annoncer que l’élu du Congrès Mark Meadows va devenir le chef de cabinet de la Maison Blanche », a tweeté Donald Trump dans la soirée. « Je connais et travaille avec Mark depuis longtemps, et notre relation est vraiment bonne », a-t-il ajouté. Mark Meadows, 61 ans, est élu à la Chambre des représentants pour la Caroline du Nord. Il avait annoncé en décembre qu’il ne se représenterait pas au Congrès, tout en affirmant que son travail avec le président Trump ne faisait « que commencer ». M. Meadows remplacera l’ultra-conservateur Mick Mulvaney, qui occupait jusqu’ici le poste par intérim. « Je veux remercier le chef de cabinet par intérim Mick Mulvaney pour avoir si bien servi ce gouvernement. Il sera l’envoyé spécial des Etats-Unis pour l’Irlande du Nord », a dit Donald Trump vendredi. En pleine procédure de destitution contre Donald Trump, M. Mulvaney avait été critiqué pour une conférence de presse lors de laquelle il avait reconnu qu’une aide militaire à l’Ukraine avait été gelée à la demande du président et liée à des considérations de politique américaine. « Nous faisons tout le temps ça en politique étrangère », avait-il dit. « Passez à autre chose. La diplomatie est influencée par la politique », avait-il ajouté, avant de plus tard rétropédaler. Le « chief of staff », ou secrétaire général de la Maison Blanche, est un poste-clé de la présidence américaine. Il est le bras droit du président et le coordonnateur de l’action de l’administration. Mick Mulvaney avait lui-même remplacé John Kelly, congédié par Donald Trump en décembre 2019. Le premier chef de cabinet du milliardaire républicain avait été le discret Reince Priebus, ancien président du parti républicain, qui avait quitté le navire avant même d’avoir dépassé la barre des 200 jours en poste.