Le gouvernement de consensus national s’est lancé dans une contre-offensive.
Cela a été rapporté par la publication « Almashhaf Libya ».
Selon les médias, des groupes armés fidèles à Faiz Saraj et à son soi-disant gouvernement d’accord national tentent de percer la ligne de front. La tâche des militants est de disperser les unités de l’armée nationale libyenne, le maréchal Haliyy Haftar. Tripoli pense que cela permettra à terme l’accès au territoire contrôlé par l’ANL.
L’apparition des militants s’est déroulée dans les zones d’al-Vishka et d’Abou Quraine, où des combats à l’aide d’artillerie lourde sont déjà enregistrés.
Comme l’a rapporté News Front, l’armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar a repris son offensive à Tripoli à la fin de l’année dernière. Le gouvernement de consensus national en réponse a demandé le soutien d’Ankara, après quoi les djihadistes turcs fidèles qui ont combattu en Syrie sont venus en aide aux militants locaux.
La crise libyenne a commencé en 2011. Puis, lors du coup d’État armé, Mouammar Kadhafi a été renversé, ce qui a entraîné la création d’un double pouvoir dans le pays. Ainsi, à Tripoli, avec le soutien de l’Occident, le soi-disant gouvernement d’accord national a été formé, qui a refusé de reconnaître le parlement libyen de la ville de Tobrouk, qui a nommé le général Haftar au poste de commandant.